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Mes dernières séries #1

  • mathildedescamps03
  • 14 oct. 2020
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 18 janv. 2021

Reign


Reign est une série historique qui nous relate les aventures de Marie Stuart. Cette jeune femme pleine d'ambition et d'espoir, arrive à la Cour de France afin de seller l'alliance entre la France et l'Ecosse. Son mariage avec le Prince François fera d'elle une Reine et consolidera la coalition déjà existante entre ses deux pays. Toutefois, Marie comprendra très vite que la vie à la Cour de France ne se révèlera pas être le conte de fée escompté. Les complots, les conspirations et manigances entachent son quotidien. Elle doit sans cesse se battre pour son trône et sa vie. Il lui faudra beaucoup de courage et d'esprit pour contrer toutes ces difficultés et enfin atteindre bonheur et prospérité, qui, ne pourraient finalement être que de passage. L'Angleterre rôde et pourrait bientôt passer à l'action.


J'ai beaucoup aimé cette série, les intrigues sont prenantes et les revirements impétueux la rythment sans cesse. Cependant, pour ceux que l'histoire passionne, soyez avertis que la série s'inspire librement de la vie de Marie Stuart, mais ce n'est en aucun cas un biopic. Quelques anachronismes compromettent l'aspect historique et l'on sent bien que l'histoire est enjolivée. Certains passages sont parfois même fantastiques, peut-être pour se glisser au mieux dans la peau des personnages dépourvus des connaissances scientifiques d'aujourd'hui.

Malgré ces inexactitudes, cette série m'a plu. Elle faisait parfois écho à un "Gossip girl" historique. Et les costumes (eux aussi anachroniques) sont splendides


Reign reste donc une belle série que je conseille.



Baby


Jeunesse dorée de Rome en quête d'identité, "Baby" est une série controversée qui pourrait en excéder certains.

Dans ce lycée des beaux quartiers, Ludo est une jeune femme plutôt rebelle qui se lie d'amitié avec la sportive et brillante élève : Chiaria. Les deux jeunes femmes en quête d'aventure empruntent un chemin dangereux. D'ailleurs, à force de jouer avec le feu, elle se brûlent.

Toutes deux veulent en vérité s'affranchir de leur vie idéale (en apparence). Elle jouent à la femme fatale, séduisent les hommes et se font finalement avoir à leur propre jeu. Elles qui croyaient avoir le contrôle, n'ont plus aucunes limites. Ce qui n'était qu'un jeu a des conséquences désastreuses. Elles vont alors devoir payer bien plus que ce qu'elles n'ont pu l'imaginer.


Même si la série fait débat, elle est plutôt bien faite. La prostitution est tout sauf un jeu. Cependant, elle existe et les mineurs n'y échappent pas. Comme dans la série, la prostitution peut parfois paraître attractive. Argent facile, sentiment de supériorité et de pouvoir sont des agréments alléchants. Ces artifices se révèlent pourtant être à double tranchants. Et c'est cela que cette série est intéressante. Elle démasque et illustrent les dérives et dangers découlant de cette pratique. Certes au début, la prostitution y est décrite et étalée comme un divertissement, mais la fin en démontre la répugnance et les conséquences qui en résultent.

Selon moi, "Baby" peut être vu comme un avertissement.


Par ailleurs, elle met en lumière les personnes qui savent, mais qui pourtant se taisent. La prostitution est un fait. Beaucoup de personnes savent, mais leur silence contribue à ce que la prostitution reste un tabou. Car la prostitution, en particulier celle des mineurs, est un tabou que seul la parole peut briser.


Je conseille donc également cette série, mais à destination d'un public averti. Il faut également la voir dans son entièreté pour vraiment en comprendre le message.



The Hauting of Hill house


The Haunting of Hill House est la parfaite série en cette période d'Halloween. Prenante, intrigante, majestueuse, inquiétante, angoissante, attachante, étrange, sombre et troublante sont autant d'adjectifs qui la qualifient.


Elle relate l'histoire de 5 enfants qui emménagent avec leurs parents dans une magnifique demeure. Mais plusieurs évènements étranges viennent bousculer leur quotidien, jusqu'au jour où, en pleine nuit, leur père les emmène précipitamment loin de Hill House. Dans leur fuite, la mère est pourtant restée dans cet endroit mortifère et ils ne la verront plus jamais.


Traumatisés par ces évènements, les enfants grandissent chez leur tante. Mais les cauchemars de Hill House les rattrapent quelques années plus tard. Un appel inquiétant et la benjamine de la fratrie y retourne pour mettre fin à ses jours.

Ses frères et sœurs sont alors contraints de replonger dans leurs souvenirs. Se succèdent les apparitions, les visions, les cauchemars et fantômes de leur enfance. Etaient-ils juste le fruit de leur imagination ou étaient-ils réels ? Seule Hill House détient la réponse.


Les amateurs de séries d'épouvantes, trouveront leur bonheur. L'ambiance et les non-dits plongent les personnages principaux dans un perpétuel état d'angoisse. Le rapport de l'enfance à la mort et son impact sur le psychisme sont une des thématiques abordées.

Le caractère horrifique de cette série est surtout psychologique. Il n'y pas d'images sanglantes ou répugnantes et c'est tout ce qui en fait la joliesse. La beauté des images et de la bande son rompent avec la tragédie de l'histoire. L'atmosphère pesante, embrumée par les suggestions et paréidolies joue avec notre propre imagination.

Enfin, le dernier épisode est tout simplement magistral. Il clôt remarquablement cette série anthologique dont la saison 2 est sortie le 9 octobre 2020 sur Netflix.




1984


Réalisée par le talentueux Ryan Murphy, 1984 rejoint les autre saisons de la série anthologique "American Horror Story".

Dans cette saison, on retourne dans les années 80 et rejoignons un groupe d'adolescents venu de Los Angeles pour animer un camp de vacances "Redwood". Mais leur première nuit ne se passe pas du tout comme prévue. Un détenu, tueur en série nommé "Monsieur Grelots" s'est échappé de sa prison et a jeté son dévolu sur le camp. Sa folie meurtrière touche tout le monde sans aucune distinction.

Toutefois au fil des épisodes, les vrais visages des personnages se dévoilent. Il n'y a pas que Monsieur Grolets qui ait soif de sang. Finalement personne ne peut se fier à personne et qui est vraiment innoncent ?


Hommage aux grands classiques de l'horreur, cette saison relativement sanglante n'est pas ma favorite. Au début, j'ai eu un peu de mal à accrocher. D'abord parce que mes acteurs favoris n'étaient pas présents (hors Emma Roberts), mais aussi parce que je craignais que la série ne tourne qu'autour de cette nuit cauchemardesque.

Ce n'est qu'à partir de l'épisode 4 que j'ai commencé à apprécier l'histoire et les personnages. Les retournements de situations qui s'en suivent, les flash back entre le présent et le futur animent finalement cette saison.


Vous l'aurez donc compris, mon sentiment envers cette saison est en demie teinte. Il n'en demeure pas moins que je vous la conseille si vous aimez l'horreur sanguinaire.


Ratched


Dernier ce chef d'œuvre de Ryan Murphy, Ratched est juste énormissime. Librement inspirée des personnages du roman "Vol au dessus d'un nid d'un coucou", Ratched explore l'univers de la psychiatrie des années d'après guerre.


Mildred, infirmière tant dévouée qu'ambitieuse est embauchée dans un luxueux hôpital psychiatrique dirigé par le "talentueux" Docteur Hanover, adepte de la lobotomie.

Derrière son sourire carmin, se cache une jeune femme aux lourds secrets. Son arrivée précède bizarrement celle très attendue d'un nouveau patient ; Edmund Tolleson, assassin sanguinaire. En effet, le Docteur Hanover est prêt à tout pour guérir ce tueur. Tout ce petit monde va bousculer la vie paisible de cet hôpital aux pratiques douteuses et découvrir des personnages agissant sans scrupules pour arriver à leurs fins


Les meurtres, manigances et faux-semblants cadencent l'intrigue. Au fur et à mesure que l'histoire progresse, le dandysme laisse finalement place au macabre Dans cette série, l'atmosphère d'élégance est nécrosée par la répugnance de chacun, tout n'est alors que question d'apparence. D'ailleurs, l'apparence occupe une place prédominante. Les couleurs vives sont en dysharmonies avec la noirceur des personnages et de leurs actions. La performance des acteurs et en particulier celle de Sarah Paulson sont à souligner. Je vous conseille donc cette série.




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